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Brève  présentation

Le programme soutient communautaire pour la protection des orphelins et autres enfants vulnérable, est un programme qu’ADED exécute sous le financement du gouvernement Belge DGD à travers l’ONG KIYO. Le cadre de référence de KIYO dont ADED est l’une des organisations partenaire est fondée sur les quatre principes du Comité des droits de l’enfant. Garantir les droits des enfants nécessite un « climat fondé sur les droits » dans lequel ces quatre principes sont respectés :

  • Non-discrimination ;
  • Droit à la vie, à la survie et au développement ;
  • Participation ;
  • L’intérêt supérieur de l’enfant ;

Cadre pratique KIYO travaille avec ADED pour réaliser et garantir les droits des enfants à travers cinq domaines d’action, en promouvant des solutions structurelles et durables :

  1. Services directs ;
  2. Empowerment ;
  3. Renforcement des capacités ;
  4. Plaidoyer ;
  5. Sensibilisation :

Objectif global :

Les enfants et les jeunes au Nord et Sud Kivu disposent de meilleures opportunités pour se développer et grandir.

Objectifs spécifiques

D’ici 2021, 240 jeunes deseouvrés ont accès à l’emploi agricole décent et durable au Nord et au Sud Kivu.

Résultats attendus :

  • Les enfants et les jeunes ont des bonnes connaissances et compétences en agriculture, entreprenariat et gestion commerciale ;
  • Les jeunes et les enfants ont accès à la propriété de la terre ;
  • Des micro-entreprises, coopératives agricoles génèrent des revenus aux enfants et des jeunes et servent de centres d’apprentissage ;
  • Les droits des enfants sont respectés dans les provinces d’intervention et les coopératives sont des acteurs dans la protection ;

Activité réalisées :

  • Sensibiliser les jeunes sur l’utilité de l’agriculture ;
  • Identifier les bénéficiaires pour les formations en entrepreneuriat et métiers ;
  • Sensibiliser les jeunes à connaître les potentialités de leurs milieux ;
  • Gérer les centres d’apprentissage avec les enfants et les jeunes : location, mettre en place les comités mixtes (enfants, enseignants, ADED) de gestion des centres, accompagner les centres à obtenir les terres pour les pratiques professionnelles et fournir le matériel pédagogique ;
  • Organiser des formations des membres du comité de gestion des centres sur la bonne gestion des centres ;
  • Former les jeunes en entrepreneuriat agricole ;
  • Former les jeunes en techniques agricoles ;
  • Former les jeunes sur l’agriculture durable et respectueuse de l’environnement ;
  • Former les enseignants en pédagogie par alternance : théories et pratiques
  • Accompagner les jeunes à faire enregistrer leurs terres ;
  • Accompagner les jeunes à obtenir les terres arables auprès de leurs familles et chefs ;
  • Plaidoyer pour l’accès aux terres en particulier pour lutter contre la discrimination envers les filles et les femmes ;
  • Organiser les jeunes formés en coopérative/petite entreprise agricole basées sur les principes AVEC ;
  • Développer de manière participative une planification saisonnière selon les filières pour les coopératives ;
  • Former les jeunes membres des coopératives sur l’approche AVEC (Epargne, Crédit, solidarité…) ;
  • Accompagner les jeunes dans le développement de leurs coopératives/micro-entreprises : trouver des marchés, conclure des contrats de vente…
  • Equiper les coopératives en outils/matériels de récolte, séchage et stockage les coopératives et appui aux jeunes en labour, semence et produits phytosanitaire ;
  • Faire des tables rondes d’échange sur les bonnes pratiques agricoles, l’environnement et la gestion de coopérative ;
  • Organiser les visites d’échange externe pour apprentissage ;
  • Mettre en place un système d’épargne et de crédit au sein de chaque coopérative, intégrant un volet social pour les enfants vulnérables (caisse de solidarité) ;
  • Sensibiliser sur les droits des enfants et les droits de la femme dans le milieu agricole ;

Défis

  • Résistance des certains parents ;
  • Résistance des chefs à octroyer de terres aux orphelins et autres vulnérables ;
  • Désintéressement pour certains jeunes à intégrer les groupes ;
  • Risque de faibles participations aux réunions et faibles contributions ;
  • Faible compétitivité des produits sur le marché ;
  • Faible capacité des certains ménages à épargner ;
  • L’insécurité probable dans les zones d’intervention ;